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  • Affaire Abdelhakim Dekhar : une consternation médiatique jubilatoire !

    Yves Darchicourt

    Il est des moments savoureux! Et il en est ainsi de façon récurrente depuis deux jours, depuis que le fameux "tireur fou" a été identifié et que les médias ont bien été obligés de continuer à parler de lui. D'où une dégringolade fort réjouissante de tronches en coin de rue, de propos aigrelets arrachés à des gorges serrées, de papiers cachant mal un dépit profond.

    C'est qu'il faut s'imaginer la douche froide. Un salopard de type européen qui a tiraillé à la Défense et pris un automobiliste en otage mais qui surtout a commis l'innommable en s'en prenant à ce pilier de la démocratie qu'est Libération ne pouvait être qu'un surgeon de l'extrême droite, un facho, un raciste, un antisémite, un homophobe. Tout était prêt sans doute pour la grande offensive politico-médiatique contre la bête immonde: gros titres, communiqués indignés, déclarations grandiloquentes et commentaires incontournables de Léonarda. Et puis plouf et patatras ! C'est la catastrophe, c'est l'Azincourt des fouilles merde, le Waterloo des loges, le Juin 40 des ligues ripoublicaines...le flingueur se nomme Abelhakim Dekhar, on le dit quand même "mosellan" mais il n'est visiblement pas originaire d'une vieille famille lorraine et comble de l'horreur, il a déjà été impliqué et condamné comme complice dans un carnage organisé par des militants de la gauche extrême !

    De quoi réduite à néant les bienfaits politiquement corrects attendus de l'exemplaire victoire chèrement (?) acquise par la France footballistique et plurielle grâce à nos si sympathiques mercenaires exotiques du ballon rond. D'où la consternation de la médiacratie et l'intense jubilation qu'il y a à s'en repaître.

    Synthèse nationale

  • Libération : « Rien n’y fait, les élites restent majoritairement blanches »

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    Lu sur Libération par Véronique SOULÉ.

     Cinq façons de changer de têtes

    «Libération» ouvre le débat sur le système de reproduction sociale qui régit les élites françaises, en grande majorité homogènes.

    Dispositifs d’égalité des chances, programmes d’ouverture sociale, prépas ZEP (zone d’éducation prioritaire), conventions Sciences-Po, Cordées de la réussite, etc. Rien n’y fait, ou presque. Les élites qui nous gouvernent – dirigeants économiques, politiques, haute administration – restent majoritairement blanches, viriles et de bonnes familles. Certes, on trouve désormais un peu partout de très belles réussites et des parcours «atypiques» de femmes et de jeunes issus de la diversité. Mais le visage des gouvernants n’a pas radicalement changé.

    Loïc Blondiaux, professeur de sciences politiques à la Sorbonne, prône le tirage au sort.

    Les sociologues ont démonté les mécanismes qui aboutissent à cette reproduction – un système scolaire inégalitaire, des grandes écoles très élitistes, l’autocensure des élèves les plus modestes… Mais ils butent sur les solutions. (…)

    Concernant l’ENA, l’idée récurrente est de réformer le concours pour le rendre moins discriminant. Chaque année, les présidents du jury se plaignent de candidats conformistes qui répondent ce que l’on attend d’eux. A peine arrivée, la directrice, Nathalie Loiseau, s’est attelée à une réforme, évoquant la suppression de l’«épreuve du cinquième jour» (que le candidat choisit) jugée discriminante, ou l’introduction d’une épreuve de groupe. (…)

    Un zeste de discrimination positive

    La discrimination positive, venue des Etats-Unis, a mauvaise presse en France. Rares sont ceux qui s’en réclament ouvertement. Pourtant, de nombreux dispositifs, destinés à donner un coup de pouce aux plus défavorisés, n’en sont pas si éloignés. On peut citer les «conventions éducation prioritaire» de Sciences-Po qui permettent à des lycéens de ZEP d’éviter le concours d’entrée. (…)

    Mettre le paquet sur la maternelle

    Le système scolaire français est l’un des plus inégalitaire du monde développé : un enfant de milieu défavorisé risque plus que les autres de redoubler son CP, d’accumuler du retard, de se retrouver perdu au collège et finalement de décrocher. Pour combattre cette injustice initiale, le ministre de l’Education, Vincent Peillon, a décidé de donner la priorité au primaire. Reste à savoir si les mesures prévues – comme affecter des maîtres en surnombre dans les écoles les plus sensibles – seront suffisantes.

    Mais si l’on considère que les destins scolaires, et les destins tout court, se jouent si tôt, pourquoi ne pas remonter à la maternelle, voire avant ? (…)

    Et si tous ces dispositifs pour faire émerger des élites plus diverses ne suffisaient pas ? Les experts rappellent que, souvent, les nouveaux promus se coulent dans le moule et ne font pas souffler le vent nouveau espéré. «Il existe un problème d’homogénéité et d’endogamie, mais le plus grave, pour moi, est la perte de capacité d’écoute de nos élites politiques à l’égard de la société et de l’innovation citoyenne, explique Loïc Blondiaux, professeur de sciences politiques à la Sorbonne (Paris-I). Et, pour y remédier, il ne suffit pas de renouveler leur origine sociale.»

    Le chercheur prône le tirage au sort non pas pour remplacer l’élection, mais pour faire entendre des voix différentes qui ne parviennent plus aux décideurs.

    Défrancisation

  • «Cherche un grand blond à la chaussure noire et aux yeux bleus qui aurait fait quelque chose pour l’humanité»

    Extraits d’un texte de Véronique Hurtado publié sur mediapart. Elle cherche «un blanc comme un type de race qui manque dans la lignée des fondateurs spirituels de l’Humanité».

    En connerie convenue et langage raciste, c’est cocasse de croire que les Blancs sont des «Caucasiens».

    C’est un argumentaire du genre : « Cause toujours ! Ta cause est perdue d’avance».

    Sachez en effet qu’il y a des Arabes qui ont la peau plus blanche et les yeux plus clairs que certains Français et qu’on peut être Berbères, sans être Sémites, ni Bêtes. Pas comme les Français de « souche » ! Qui en tiennent une « couche » de … co… rie. Non, veuillez lire « cochonnerie » bien sûr. […]
    Vous me direz :

    - Et Bouddha ?
    Je vous répondrais :
    - Ah, parce qu’un Indien est de race blanche ?

    Faudrait peut-être vous réveiller, les «Franchouillards » ! Ou suivre « l’Éveillé ». J’ai toujours un « blanc ». Un blanc comme un type de race qui manque dans la lignée des fondateurs spirituels de l’Humanité.

    […]
    Et ainsi de suite…
    Juste pour vous confirmer que j’ai encore et toujours un « blanc ».

    Je le remplace par qui ?
    Parce qu’il faut bien prouver la supériorité de la race blanche, non, les Français de «souche» qu’en tiennent une «couche» ?
    - «Allo, allo, y’a person’ qui répond ?»

    Ah, là, une main qui se lève :
    - Sigmund FREUD ?
    - Un Juif, un Sémite, Monsieur.
    Ah, là, un doigt qui s’élève d’une main fermée :
    - Albert EINSTEIN ?
    - Un Juif, encore un Sémite, mon bon Monsieur. […]

    Je vais passer une annonce à la fin de mon article : «Cherche un grand blond à la chaussure noire et aux yeux bleus qui aurait fait quelque chose pour l’humanité ?»

    François Desouche