En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Au-delà d’une simple jacquerie antifiscale, la révolte des Gilets jaunes marque le début de la prise de conscience par une partie grandissante de notre peule du fait que notre nation n’est plus maîtresse de son destin. Depuis des décennies les pouvoirs successifs ont bradé la France au profit du mondialisme et du libéralisme outrancier. Aujourd’hui, la coupe est pleine, le peuple en a assez, la révolte gronde, la révolution approche....
Refuser l’enfumage du pseudo Grand débat est un acte civique. Dénoncer les mensonges des leurres du Système style Mélenchon est un devoir. Donner une consistance nationale et identitaire à l’engagement contestataire est indispensable.
Synthèse nationale, fidèle à sa vocation d’aiguiller ses lecteurs, a donc décidé, en publiant ce numéro hors-série, de s’adresser directement aux Gilets jaunes afin de leur donner une véritable réflexion politique sur le combat courageux qu’ils mènent depuis le mois de novembre dernier.
Lisez-le, diffusez-le, allez au-devant des Gilets jaunes, sur les ronds-points, dans les manifs ou ailleurs pour expliquer que leur combat est le même que celui que nous menons depuis toujours. Il faut une rupture totale avec le Système libéralo-mondialiste, il faut que la France retrouve sa liberté, sa prospérité et son identité. Tel est le message de ce n° hors-série de Synthèse nationale.
120 pages, l'exemplaire : 15 € (+ 5 € de port)
Par 5 : 50 € (port offert), par 10 : 80 € (port offert)
Sortie, le 6 février 2019
Dans ce n°, vous retrouverez des articles de Emmanuel Albach, Serge Ayoub, Franck Buleux, Charles-Henri d’Elloy, Alain Escada, Georges Feltin-Tracol, Roland Hélie, Pieter Kerstens, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Vincent Vauclin, de nombreux Gilets jaunes et de bien d’autres encore...
« Je suis actuellement en route pour le tribunal de grande instance de Lyon.
J’y serai jugé dans quelques heures pour reconstitution de ligue dissoute et risque 7 ans de prison ferme, une amende colossale, la perte de mes droits civils, civiques et de famille, et même l’interdiction du territoire français… « Crimes et délits contre la nation, l'Etat et la paix publique », qu’ils disent.
Dans le même temps à la radio, des journalistes sont en train d’organiser un comité de soutien pour une « française » partie faire le jihad en Irak et qui risque d’être condamnée. Sans commentaire.
J’ai préparé ma défense. J’ai lu et relu l’immense dossier monté par le parquet antiterroriste de Paris sur près de deux années après notre interdiction. Des milliers d’analyses sur mon téléphone, des recherches sur les comptes bancaires, des recoupements avec les positions GPS, des planques et des filatures avec un relevé minuté de nos faits et gestes… « 13h45 – Plusieurs personnes sortent successivement pour aller chercher du pain. » Putain, ça bosse dur à l’antiterrorisme…
Des photos aussi, beaucoup de photos. Prises depuis des points hauts, depuis les bois, avec des caméras cachées, depuis des véhicules… Ils ont mis le paquet. Lorsqu’ils n’arrivent pas à avoir quelqu’un en photo sur le vif, ils ajoutent une photo piquée sur les réseaux sociaux ou bien vont directement chercher dans la base de données des cartes d’identité ou permis de conduire. Vivement le fichage ADN pour tous !
Toute ma vie durant cette période est dans ce dossier. Où je dors, où je travaille, où je mange, quels sont mes loisirs. Quel modèle de téléphone à quel moment, quel modèle de voiture, quelle personne me contacte le plus, par sms, par appel ou en direct. Mes trajets, mes billets de train ou d’avion, mon modèle de serrure, qui sont mes parents, mon employeur, des photos de ma femme, de mes amis…
Des centaines de pages où l’on peut voir les casiers judiciaires des gens que je fréquente, leur employeur, les faits dont la justice les soupçonnes d’êtres auteurs, et ceux - beaucoup plus intrusif et gênant à lire - dont ils ont été les victimes.
Ils ont bien préparé leur sujet. « La république gouverne mal, mais se défend bien », disait Maurras…
Je me prépare donc à me défendre, ou plutôt à observer la grande mascarade de cet après-midi. J’ai mis mon beau costume, celui que je mets aussi pour les enterrements. J’essaie d’imaginer les questions des juges, du procureur. Des médias aussi, ils seront évidemment nombreux pour couvrir l’évènement.
Mais grâce à tout cela, pendant que je lis ce dossier en silence, je me souviens.
Je me souviens de ces flics zélés, du hurlement des gyrophares, du fracas des matraques, des brûlures de lacrymos, du vrombissement d’un hélicoptère, des interpellations. Le métal des menottes sur nos poignets, la fouille à nu, le bruit du verrou de la cellule, les hurlements, le froid, la saleté et la puanteur. Les perquisitions chez nous ou dans nos familles. Leurs cagoules, les nôtres…
Je me souviens de nos manifestations. Des milliers de collages, de tractages, de déplacements. De nos empoignades viriles par les avant-bras avant le départ d’une action coup de poing dont on ne connaît pas encore l’issue. D’Houria Bouteldja qui prend la fuite en plein cœur du Mirail à Toulouse. Du député Erwann Binet qui annule toutes ses réunions dans le pays suite à notre incursion sur – oui, « sur » - son bureau. De nos occupations, de nos conférences, de nos procès…
Je me souviens aussi et surtout de ces rencontres extraordinaires, de ces jeunes insoumis désintéressés et prêts à risquer leur vie pour la cause. Des interrogatoires où l’on se retient d’éclater de rire, pourtant en fâcheuse posture. De nos chants qui résonnent dans les sous-sols du commissariat. Du moment où l’on se recroise, déjà détenus depuis des jours, dans un couloir de la souricière. Tenus comme des chiens en laisse par les gendarmes, ce sourire, cette promesse d’un bon repas dès la sortie. Ces retrouvailles après 6 mois sans avoir pu échanger un seul mot.
Ces nuits noires, nos chants d’Europe autour du feu, nos corps éprouvés par de longues marches…
La plus belle des victoires est là : à travers l’idéal et le combat, nous sommes devenus une famille.
Nos femmes, les parrains et marraines de nos enfants, des amitiés à vie, et même certaines vocations religieuses ont eu comme point de départ notre présumé « groupe de combat » aujourd’hui dissous. C’est peut-être pour cela que le système a tant de mal à nous détruire malgré ses moyens colossaux. Ils sont incapables de comprendre ce qui nous anime.
Au final, ce que l’on nous reproche est probablement plus notre insoumission, notre soif de liberté et d’indépendance que des violations du code pénal.
Nous sommes des hommes libres. On ne peut pas mieux résumer. Nous sommes en mesure de dire ce que l’on veut, sur le sujet que l’on veut. Sans convenances, sans calcul politicien, sans stratégie de dédiabolisation, sans peur de perdre un emploi, une femme ou des amis. C’est tellement rare même au sein de notre famille de pensée qui hésite aujourd’hui à citer tel ou tel auteur parce que cela pourrait être mal interprété ou simplement « déplaire ».
« Ce sont les coiffeurs de la vie qui tiennent beaucoup à plaire, les putains. Plus on est haï, je trouve, plus on est tranquille… Ça simplifie les choses » écrivait Céline...
Je me rappelle d’un commissaire qui me questionnait en me ramenant à ma cellule : « Mais pourquoi vous prenez des risques pareils ? Vous allez vous détruire socialement ! En plus contrairement à d’autres, lorsqu’on voit vos profils… Des pères de famille, avec un bon salaire, intelligents, bonne gueule… Bref pas des marginaux ! En plus ce n’est même pas pour du fric.»
Je n’avais pas répondu cette nuit-là. Ce type n’était de toute manière - comme la plupart de nos contemporains - pas en mesure de comprendre que l’on puisse se sacrifier « socialement » (et même physiquement) pour autre chose que le pognon.
Il est bientôt l’heure. Nos voitures arrivent devant le palais, conduites par des camarades avec qui je milite depuis près de 15 ans. Je reçois des messages de soutien des 4 coins de la France d’amis et d’anonymes qui n’ont pas pu faire le déplacement. Je vois que les CRS, les renseignements et les journalopes sont déjà à leur poste à l’entrée.
« Fais ce que dois, advienne que pourra » Une grande respiration à plein poumons, c’est parti nous rentrons dans l’arène, sans épée et avec un maigre bouclier, mais la tête droite, le cœur pur et le regard plein de défi avec à l’esprit deux devises : « Courage, on les aura » et « Me ne frego ».
Tommy Robinson, 35 ans, militant anti-immigration qui avait réalisé un reportage sur le procès des gangs asiatiques, le plus souvent pakistanais, de violeurs d’enfants, a été condamné à Leeds, au Royaume-Uni, à plus d’un an de prison, sans avoir accès à son avocat, et le juge a censuré les médias sur le scandale. Une décision d’Etat totalitaire qui démontre la complicité active d’une partie de la justice britannique avec les agents de l’islamisation, puisqu’il a été démontré que l’origine ethnique et la religion musulmane des membres de ces gangs ont trop souvent poussé les autorités à ne rien faire, de peur d’être taxés de racisme. Il aura fallu que l’affaire fuite pour que l’opinion britannique s’émeuve et exige la libération immédiate de Tommy Robinson. Ce dernier, militant actif de la lutte contre l’islamisation de l’Europe, co-fondateur du parti de droite radicale English Defense League avant de le désavouer.
Tommy Robinson est poursuivi pour avoir couvert le procès des violeurs « asiatiques »
Dans l’affaire de la révélation de viols en série par les gangs de violeurs d’importation au Royaume-Uni, Tommy Robinson a été jugé vendredi 25 par le tribunal de Leeds pour « atteinte à la paix publique ». Son crime : avoir couvert le procès d’accusés poursuivis pour viols sur filles mineures, d’administration de drogues à enfants et de détournements de mineures – dont certaines n’étaient âgées que de 11 ans – pour les livrer à la prostitution. Un sujet hautement explosif dans un pays où les autorités poursuivent systématiquement toute critique de l’islam ou de l’homosexualité au titre de la lutte contre les « discours de haine ». Tommy Robinson est la cible de l’establishment globaliste et multi-culturaliste britannique depuis des années pour ses réquisitoires contre l’ouverture des frontières et un islamisme qu’il considère comme incompatible avec l’héritage chrétien et les libertés britanniques. Il est difficile d’établir si la vidéo postée sur un média social par Tommy Robinson constituait un « discours de haine ». En revanche, celle qui montre l’arrestation de Robinson par un commando d’officiers de police avant sa condamnation en comparution directe constitue une manifestation flagrante de répression politique. Le militant lance aux policiers : « Vous savez, en faisant ça, il y aura plus de monde que jamais pour regarder ce qui m’est fait. »
Tommy Robinson embarqué à Leeds dans un fourgon pour une procédure secrète, sans son avocat
La suite est plus extraordinaire encore. A Leeds, Tommy Robinson est embarqué dans un fourgon de police pour une procédure secrète. Là, un magistrat lui interdit de faire appel à un conseil de son choix, lui imposant un avocat commis d’office. A l’issue de la parodie de procès, le juge ordonne une peine de prison ferme de 13 mois. Certaines sources affirment que le jugement inclut aussi d’autres condamnations plus anciennes, consécutives à d’autres articles de Robinson sur des procès de violeurs « asiatiques », qu’il n’avait pas complètement purgées. Les amis de Robinson s’inquiètent de ce qui pourrait lui arriver en prison. La dernière fois qu’il fut incarcéré, des détenus musulmans ont tenté de l’assassiner. Un homme qui avait été condamné en 2016 pour avoir jeté un sandwich au bacon dans une mosquée est mort dans sa cellule moins de six mois après son incarcération. In fine, les médias se sont vu interdire toute couverture par « Son Honneur le Juge Marson ». Ce dernier justifie cette censure par la nécessité « d’éviter un risque substantiel d’atteinte à la sereine administration de la justice ». La publication de « tout article » concernant la procédure visant Robinson « doit être reportée au-delà de la conclusion du procès » des gangs ethniques. C’est ainsi que les médias, même d’origine étrangère avec antenne britannique comme Breitbart News ou le Russe RT, ont retiré leurs articles.
Vives réactions de soutien à Tommy Robinson à Londres, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis, médias censurés par le juge
La vieille loi du retour parodique n’a pas tardé. Dès le lendemain, des milliers de partisans de Robinson ont manifesté devant le 10, Downing Street, avant de se diriger vers le Parlement, exigeant la libération du condamné qualifié de « porteur de vérité ». Une pétition exigeant sa libération a déjà reçu cent mille signatures. Les médias de gauche ont pavloviennement qualifié ces manifestants « d’extrémistes de droite ». L’affaire suscite des remous à l’étranger. Aux Pays-Bas, Geert Wilders, venu protester devant l’ambassade du Royaume-Uni à La Haye, a accusé la justice britannique « d’ignominie absolue » : « Les lumières de la liberté s’éteignent. Les autorités britanniques se comportent comme celles de Corée du Nord ou d’Arabie saoudite. » Wilders, qui qualifie l’islam « d’idéologie politique », a ajouté : « Les autorités tentent de nous bâillonner alors que les islamistes sont choyés, protégés et défendus. Nous n’accepterons jamais. Nous continuerons de dire la vérité sur l’islam ». Malgré son statut d’élu parlementaire, Geert Wilders est lui-même régulièrement visé par la police de la pensée aux Pays-Bas. Aux Etats-Unis, le site conservateur Drudge Report, très influent, a placé la condamnation de Tommy Robinson en tête de son actualité pendant plusieurs heures. Le site thenewamerican.com, qui met en garde depuis des années contre la mortelle censure imposée par le politiquement correct, a longuement développé l’information. Caolan Robertson, proche de Robinson, a évoqué l’affaire depuis Londres sur l’Alex Jones Show, une émission très diffusée aux Etats-Unis : « Les gens sont absolument révoltés par l’affaire. Il y a de l’électricité dans l’air ici ».